Maitrise des programmes d’enseignement, année scolaire très agitée dans le sous-secteur anglophone avec à la clé l’enlèvement il y a quelques mois du président du conseil d’administration du GCE-Board, maitrise des exigences dans l’enseignement Islamique et le Seduc-Cebec, sont quelques clichés que l’on retient de l’année scolaire qui entre bientôt en gare.
Le tout sous l’encadrement des ministres de tutelle dont Youssouf Adjidja Alim du ministère de l’éducation de base et Jean Ernest Ngallè Bibehè dans un premier temps.il a eu le mérite de veiller sur certains dossiers relatifs au bon fonctionnement du système éducatif et des dossiers relevant du ministère des enseignements secondaires qu’il a quitté il y a quelques mois. L’on retient par exemple qu’il a d’interdit les recrutements dans les classes de sixième, et a mis en place une autre stratégie qui a permis d’espérer sur un système éducatif plus compétitif plus encadré, et finalement à la hauteur des attentes des Camerounais. Héritage qu’il a laissé Pauline Nalova Lyonga, l’actuel ministre des enseignements secondaires à qui revient la charge de veiller sur le bon déroulement des examens officiels de la session de juin 2018. Un membre du gouvernement qui a finalement du pain la planche tant elle doit se déployer avec rigueur sur le névralgique dossier des délibérations qui a fait couler assez d’encre au Cameroun depuis plus d’une décennie, du fait des moyens extrêmement bas, et de l’arrivée dans les universités des étudiants dont le niveau ne reflète pas celui attendu. En attendant, notre rédaction jette un regard sur les activités qui ont marqué l’année qui va entrer en gare.
Une année pleine
C’est une année scolaire bien pleine qui entre bientôt en gare. Commencée le 05 septembre 2017, l’année scolaire 1027/2018 va bientôt livrer ses premiers résultats. Et c’est avec le concours d’entrée en 6ème que les choses se sont précisées il y a moins de quarante-huit heures. Après le déploiement observé dans l’enseignement secondaire où les élèves des clases intermédiaires se reposent depuis quelques semaines. Après avoir été évalués pour le compte du troisième trimestre. En effet, que ce soit les classes du premier que du second cycle, tout a été mis en œuvre dans pour être au pas. C’est ainsi que dans les établissements scolaires tant du public que du privé où nous nous sommes rendus, les programmes ont été maitrisés. Aucun couac sur l’aspect pédagogique. Les chefs d’établissement que nous avons rencontrés assurent que les élèves qui entreront dans les classes supérieures, n’auront aucune lacune, parce que les enseignants ont été à la hauteur des missions qui les attendaient. Ceux des classes d’examen ne sont pas en reste. Tous sont soumis aux cours de remis à niveau. Question de garantir un succès éclatant aux prochains examens certificatifs. En tout cas, c’est dans ces classes que plus de rigueur a été observé. Les enseignants ont été de plus en plus présents pour donner à leurs élèves le minimum avant le début effectif des examens officiels de l’année scolaire qui s’achève.
Au total, une année scolaire qui s’achève sur une note d’espoir. Reste maintenant à espérer que les pourcentages de réussite aux examens officiels soient à la hauteur des efforts déployés. Car, entre l’attitude des élèves et celle des encadreurs il y a souvent un gap qu’il faut atteindre. Le concours d’entrée en sixième a d’ailleurs marqué le kick-off de ces moments très importants de la vie d’un système éducatif. Il sera immédiatement suivi des examens de l’office du Baccalauréat.
Les examens officiels déjà effectifs
Ce mardi 15 mai 2018, les élèves du cours moyen deuxième année ont affronté sur l’ensemble du triangle national les épreuves du concours d’entrée en 6è. Ils étaient plus de 23500 dans la région du Littoral à frapper aux portes de l’enseignement secondaire normal. Un peu plus de 3500 ont fait la même chose pour le compte de l’enseignement secondaire technique. Ce jour, tout a commencé à 8 heures précises par la compréhension de texte, suivi de la dictée question. Les postulants finiront par le calcul rapide. Tout un moment dans la vie de ces élèves dont les plus méritants seront les seuls à être retenus lors de la délibération. Ils seront dont les bleus de l’année scolaire 2018/2019 dans leurs établissements d’enseignement secondaire respectifs.
Du coup le ton est monté d’un cran dans le pays tout entier. L’émotion était le même dans toutes les communautés éducatives régionales. Selon des informations parvenues à notre rédaction, il n’ya pas eu d’incident majeur dans tous les sous -centres du pays. On a certes enregistré des absents dans çà et là, mais sans que cela perturbe le bon déroulement de ce concours. Sur le plan de la discipline, les mêmes sources indiquent que tout étaient au pas. On n’aura pas enregistré autant de fraudeurs comme lors de certaines éditions. Le jury selon certaines indiscrétions aura appliqué les consignes de la hiérarchie dans les centres et sous centres écrits des zones urbaines que des zones rurales. On a même vu des délégués départementaux effectuer le déplacement de certains centres d’examens pour s’assurer de l’effectivité de ces examens. L’exemple du Wouri où le délégué est descendu dans plusieurs établissements scolaires de la ville de Douala.
En somme, un moment très déterminant dans la vie de la communauté éducative en générale. En attendant la proclamation des résultats des dits concours, il faut se poser une question maintenant. Celle de savoir : » combien d’entre ces élèves honoreront leurs parents en entrant effectivement en 6ème l’année prochaine ? ». Là reste tout le ministère. A quelques semaines du dénouement des opérations.
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