C’est ce que pense l’ONG International Crisis Group.
Dans son rapport publié ce 2 mai 2018, cette organisation non gouvernementale Belge engage l’Eglise Catholique à engager un dialogue dans le cadre de la crise anglophone. Ce rapport peint un tableau assez sombre de la situation au Cameroun, au Burundi, en Centrafrique, au Mali, au Niger, en Palestine, au Yémen, en Somalie, en Iran. A propos du Cameroun, l’ONG décrit une tension qui a persisté entre les forces de sécurité et les sécessionnistes au Nord-Ouest et Sud-Ouest. Une situation qui a causé des morts évalués à 60 pour le mois de mai 2018 seulement. Ce qui est excessif selon cette organisation non gouvernementale. Ce rapport relève en outres que la crise est entrée dans une phase plus incertaine où, des violences inutiles pourraient être enregistrées davantage d’ici le mois de juin.
Appel à la médiation
C’est fort de cette triste observation que l’organisation non gouvernementale appelle à la médiation. International Crisis Group pense que le moment est venu pour stopper cette crise qui fait assez de ravages dans ces deux régions du pays. Elle évoque d’ailleurs des rhétoriques utilisées ces dernières semaines par les sécessionnistes. Lesquelles consistaient à demander aux francophones installés dans ces deux parties du pays à quitter le Nord-Ouest ou le Sud-Ouest. Ce qui est inacceptable, dans un pays où le vivre ensemble est une réalité. Pour éviter la multiplication de tels actes, l’Organisation Non Gouvernementale invite l’Eglise Catholique à conduire un dialogue qui ouvrirait une piste de sortie de cette crise «coûteuse» et «insensée». Elle pense que cette congrégation pourrait jouer un rôle d’«arbitre» surtout qu’«elle représente un tiers de la population Camerounaise».
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